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Dématérialisation et pratiques abusives dans les CAF : lettre ouverte inter-associative à Gabriel Attal
Celle-ci se tient dans un contexte historique particulier et grave. Au moment où nous écrivons ces lignes, un projet de loi dit de prévention de la délinquance est en cours de rédaction. Il comporte des propositions de modifications du cadre légal qui mettent à mal le secret professionnel. En organisant un système d’information en direction du Maire et de fichages des populations, il place l’ensemble du travail social dans une situation intenable. De fait, ce texte s’en prend aux valeurs que notre profession porte et à notre déontologie. Il stigmatise des populations entières. Nous sommes à un tournant de notre histoire et nous ne restons pas inactifs. Nous engageons notre force dans le débat en cours.
C’est le signe d’une ANAS bien vivante. Nous ne manquons pas de sujets de réflexions, d’apparitions et de prise de positions. Et si les temps actuels ne nous laissent aucun répit, l’année à venir devrait nous offrir autant sinon plus d’occasions de faire vivre notre conception de la profession d’Assistant de Service Social.
Notre action doit intervenir à plusieurs niveaux. Au niveau national évidemment, mais aussi au niveau local. Cela donne aux sections locales une double-possibilité d’intervention. Elles contribuent à élaborer la position de l’association nationale dans les grands débats et elles sont actrices auprès des institutions locales des pratiques mises en œuvre ou souhaitées. Dans les deux cas, elles sont force de critique et de proposition. Chaque lieu comme chaque groupe est différent. C’est donc un exercice de création permanent qu’il convient de faire vivre.
Au niveau national, l’ANAS existe sous des formes multiples. Présente dans la rue pour participer à des manifestations si nécessaire, elle intervient aussi dans les ministères. Associée à des organisations d’employeurs, elle se retrouve également avec des syndicats de salariés. Il n’est pas d’espace que nous refusions par principe d’occuper. Cela nécessite une cohérence de nos positionnements et une lisibilité pour tous les acteurs, à commencer par les adhérents et les professionnels de service social.
Car nous avons un place singulière : nous représentons l’ensemble d’une profession. Bien que regroupant une minorité de professionnels, l’ANAS reste légitime à en représenter une large majorité. L’Histoire de l’ANAS se confond ainsi avec celle de la profession depuis plus de 60 ans.
C’est cette responsabilité que chaque adhérent porte. C’est la conscience de cette responsabilité qui nous porte à faire vivre l’ANAS. Ensemble et avec de nouveaux collègues, continuons à mener cette belle aventure ! Prochaine étape le 17 juin ! On s’y retrouve ?
Laurent Puech
Président de l’ANAS
Pour ceux et celles qui souhaiteraient adhérer, il est possible de le faire le jour de l’Assemblée Générale et ainsi d’y participer.
C’est le signe d’une ANAS bien vivante. Nous ne manquons pas de sujets de réflexions, d’apparitions et de prise de positions. Et si les temps actuels ne nous laissent aucun répit, l’année à venir devrait nous offrir autant sinon plus d’occasions de faire vivre notre conception de la profession d’Assistant de Service Social.
Notre action doit intervenir à plusieurs niveaux. Au niveau national évidemment, mais aussi au niveau local. Cela donne aux sections locales une double-possibilité d’intervention. Elles contribuent à élaborer la position de l’association nationale dans les grands débats et elles sont actrices auprès des institutions locales des pratiques mises en œuvre ou souhaitées. Dans les deux cas, elles sont force de critique et de proposition. Chaque lieu comme chaque groupe est différent. C’est donc un exercice de création permanent qu’il convient de faire vivre.
Au niveau national, l’ANAS existe sous des formes multiples. Présente dans la rue pour participer à des manifestations si nécessaire, elle intervient aussi dans les ministères. Associée à des organisations d’employeurs, elle se retrouve également avec des syndicats de salariés. Il n’est pas d’espace que nous refusions par principe d’occuper. Cela nécessite une cohérence de nos positionnements et une lisibilité pour tous les acteurs, à commencer par les adhérents et les professionnels de service social.
Car nous avons un place singulière : nous représentons l’ensemble d’une profession. Bien que regroupant une minorité de professionnels, l’ANAS reste légitime à en représenter une large majorité. L’Histoire de l’ANAS se confond ainsi avec celle de la profession depuis plus de 60 ans.
C’est cette responsabilité que chaque adhérent porte. C’est la conscience de cette responsabilité qui nous porte à faire vivre l’ANAS. Ensemble et avec de nouveaux collègues, continuons à mener cette belle aventure ! Prochaine étape le 17 juin ! On s’y retrouve ?
Laurent Puech
Président de l’ANAS
Pour ceux et celles qui souhaiteraient adhérer, il est possible de le faire le jour de l’Assemblée Générale et ainsi d’y participer.