Autres articles
Ce week-end du 3 et 4 octobre 2020 des salarié.e.s du secteur social syndiqué.e.s non syndiqué.e.s, représentant.e.s de collectifs et syndicats se sont réuni.e.s lors des rencontres nationales du travail social en lutte. Nous notons la présence des Bouches du Rhône, de l’Essonne, de la Gironde, des Hauts de Seine, de l’Île et Vilaine, de l’Isère, de la Moselle, du Nord, de Paris, du Puy de Dôme, du Rhône, de Seine Saint Denis et de la Vienne représentant les champs de la polyvalence de secteur, de la psychiatrie, du handicap, de la protection de l’enfance, de l’hébergement et des étudiant.e.s en travail social.
Nous constatons depuis plusieurs années, la casse du secteur social par le biais d’attaques frontales du gouvernement, de nos financeurs et de nos patrons. Ces attaques se caractérisent par la mise en concurrence des associations, la marchandisation de notre secteur, la mise en pratique de l’austérité et l’évolution de nos métiers vers toujours plus de contrôle social dans un contexte d’offensives réactionnaires.
Ces attaques ont pour conséquence la perte de sens de nos métiers, et ce n’est plus possible ! Il est aujourd’hui nécessaire de revendiquer la revalorisation de nos salaires et défense des conventions collectives (CC66, CC51 etc.).
On nous dit qu’il n’y a pas d’argent magique pour les hospitaliers ou notre secteur mais des milliards existent pour les entreprises privées.
Nos dirigeants se mettent en ordre de bataille pour continuer à attaquer et mettre à mal notre secteur, nos conditions de travail et nos conditions d’accueil des publics. Face à cela nous nous dotons d’échéances pour résister et revendiquer une véritable amélioration de nos conditions de travail et d’accompagnement des personnes accompagnées.
Depuis septembre 2019 nous comptons pas moins de 102 luttes. Après de nombreuses expériences de luttes collectives locales et nationales telles que les mobilisations d’Angers, Lille, Nantes, Marseille, etc. En réponse à l’appel des 3èmes rencontres nationales du travail social, un certain nombres de militant.e.s du secteur social se sont mis en grève reconductible pendant plusieurs semaines face à la réforme des retraites. Même en cette période de crise sanitaire, où les personnes accompagnées sont particulièrement fragilisées, nous demeurons les oublié.e.s du SEGUR, ne bénéficiant ni de reconnaissance ni de primes.
C’est aujourd’hui une nécessité de s’organiser collectivement avec dates interprofessionnelles et sectorielles.
Les dates à rejoindre : Nous constatons depuis plusieurs années, la casse du secteur social par le biais d’attaques frontales du gouvernement, de nos financeurs et de nos patrons. Ces attaques se caractérisent par la mise en concurrence des associations, la marchandisation de notre secteur, la mise en pratique de l’austérité et l’évolution de nos métiers vers toujours plus de contrôle social dans un contexte d’offensives réactionnaires.
Ces attaques ont pour conséquence la perte de sens de nos métiers, et ce n’est plus possible ! Il est aujourd’hui nécessaire de revendiquer la revalorisation de nos salaires et défense des conventions collectives (CC66, CC51 etc.).
On nous dit qu’il n’y a pas d’argent magique pour les hospitaliers ou notre secteur mais des milliards existent pour les entreprises privées.
Nos dirigeants se mettent en ordre de bataille pour continuer à attaquer et mettre à mal notre secteur, nos conditions de travail et nos conditions d’accueil des publics. Face à cela nous nous dotons d’échéances pour résister et revendiquer une véritable amélioration de nos conditions de travail et d’accompagnement des personnes accompagnées.
Depuis septembre 2019 nous comptons pas moins de 102 luttes. Après de nombreuses expériences de luttes collectives locales et nationales telles que les mobilisations d’Angers, Lille, Nantes, Marseille, etc. En réponse à l’appel des 3èmes rencontres nationales du travail social, un certain nombres de militant.e.s du secteur social se sont mis en grève reconductible pendant plusieurs semaines face à la réforme des retraites. Même en cette période de crise sanitaire, où les personnes accompagnées sont particulièrement fragilisées, nous demeurons les oublié.e.s du SEGUR, ne bénéficiant ni de reconnaissance ni de primes.
C’est aujourd’hui une nécessité de s’organiser collectivement avec dates interprofessionnelles et sectorielles.
• Participer à toutes les dates de lutte et soutenir tous les combats du secteur social et interprofessionnel
• Construire des AG et des actions la semaine du 16 novembre.
• Construire la grève du 3 décembre 2020, date nationale du secteur social avec l’ensemble des syndicats et collectifs.
• 6èmes rencontres nationales du travail social en lutte les 13 et 14 mars 2021 à Grenoble Les dates à soutenir :
• Soutenir les luttes des collectifs connexes du secteur social (mal logement, santé, antiracisme, etc.)
• Journée de mobilisation de la santé le 15 octobre
• Soutenir les luttes et la Marche des sans papiers
• Participer à la Journée internationale pour l’élimination des violences à l’égard des femmes le 25 novembre
Cet appel à été voté à l’unanimité le 3 et 4 octobre 2020 au CEMEA d’Aubervilliers.
Les premiers signataires :
AG travail sociale en lutte de Grenoble (38)
Les Broyés du social (86)
Collectif pas qu’un coût (63)
Collectif pédopsy du 19ème en lutte (75)
Collectif travail social de Moselle (57)
Collectif travail social du 35
Commob travail social IDF
Commob travail social 91
Collectif travail social du Gard (30)
Hébergement en danger (69)
Le social déchainé (59)
Le social brule (13)
CGT ALGEII 46CGT 46
CGT ASE 75CGT 75
CGT CD 91CGT 91
CGT CT 07CGT 07
CGT CEPFI (91)
CGT Croix RougeCGT Rouge
CGT DJASS de Strasbourg (67)
CGT EPMR (66)
CGT Louis Mourier (92)
CGT REMM (54)
Fédération Sud Santé SociauxFédération Sociaux
SUD CT 38SUD 38
Sud Santé Sociaux Gard LozèreSud Lozère
SUD Santé Sociaux 33, 37, 38, 86SUD 86
SUPAP FSU
Fédération Santé Sociale CNT
CNT SSCT 38
L'appel des étudiants
Etudiant.e.s du travail social : Pour nos métiers et nos conditions de formation
En grève le 3 décembre !
Nous, étudiant.e.s et professionnel.le.s du travail social, réuni.e.s dans le cadre des 5èmes rencontres nationales du travail social
en lutte, au centre de formation des CEMEA, à Aubervilliers, les 3 et 4 octobre 2020, appelons les étudiant.es et
formateurs/formatrices du secteur à se mobiliser aux côtés des travailleuses et travailleurs sociaux.
Nos formations sont largement impactées par la crise sanitaire actuelle : écoles fermées, cours à distance, stages écourtés ou
annulés, report d’épreuves certifiantes etc.
Or, la seule réponse apportée par la DGCS et les ministères en charge de nos formations est un projet d’arrêté visant à assouplir
l’encadrement du temps de stage en formation, pour 15 de nos diplômes, impliquant : Réduction du temps de stage minimal à
effectuer, possibilité d’avoir un référent de stage différent du métier pour lequel on est formé, possibilité de faire tous ses stages
au même endroit.
La crise sanitaire ne doit pas être un prétexte à proposer des formations au rabais. Il ne faut pas oublier non plus que les
difficultés à trouver des stages sont une réalité bien antérieure à la crise COVID, pour les étudiant.e.s en travail social.
Pas assez de moyens humains et financiers dans les structures, un encadrement des stagiaires peu valorisé pour les
professionnel.le.s, un manque criant de financements publics pour gratifier les étudiant.e.s stagiaires, ça suffit !
Les étudiant.e.s incité.es à découper leurs temps de stage ou à s’inscrire à pôle emploi pour être utilisé.e.s comme des
travailleur.euse.s gratuit.e.s, c’est non !
De plus, la précarité étudiante explose : des bourses plus basses que celles du CROUS et attribuées sur des critères qui ne
correspondent pas à la réalité de nos vies, des gratifications de stage faibles, des jobs qui exploitent les étudiant.e.s (jobs parfois
perdus pendant la crise COVID).
Cette situation a permis aux pouvoirs publics d’envoyer sur le terrain des étudiant.e.s pour remplacer des travailleur.euse.s dans
des structures en crise, sous dotées en moyens, pendant la situation de confinement du printemps dernier. Cela via la tentative de
constitution d'une réserve sociale, qui s'est heurtée à une mobilisation avec l'appui des 4èmes rencontres nationales du travail
social en lutte.
De toute urgence nous réclamons des moyens pour étudier dans des conditions décentes !
Pour défendre des formations de qualité, des conditions de vie décente et un travail social émancipateur, à la
hauteur des enjeux sociaux actuels, face à une marchandisation grimpante, nous appelons :
- Tou.te.s les étudiant.e.s des formations en travail social à se mobiliser dans les écoles, par le biais d'assemblées générales la
semaine du 15 novembre, pour ouvrir les discussions et s'organiser pour rejoindre la journée national de grève et de mobilisation
du secteur le 3 décembre 2020 ( Journée d'ores et déjà appelée par les 5èmes rencontres nationales du travail social en lutte).
- A se rapprocher des collectifs locaux de travailleur.euse.s sociaux en lutte ainsi que des organisations syndicales étudiant.e.s et
à se mobiliser auprès d'eux-elles.
- A prendre appui, en participant, avec l’ensemble des professionnel.le.s aux mobilisations suivantes : 15/10, journée nationale
intersyndicale de défense du système de santé ; 25/11: journée de luttes contres les violences faites aux femmes
Etudiant.e.s du travail social : Pour nos métiers et nos
conditions de formation
En grève le 3 décembre !
Contact(s) : rencontresTSenlutte@gmx.fr (national)
En grève le 3 décembre !
Nous, étudiant.e.s et professionnel.le.s du travail social, réuni.e.s dans le cadre des 5èmes rencontres nationales du travail social
en lutte, au centre de formation des CEMEA, à Aubervilliers, les 3 et 4 octobre 2020, appelons les étudiant.es et
formateurs/formatrices du secteur à se mobiliser aux côtés des travailleuses et travailleurs sociaux.
Nos formations sont largement impactées par la crise sanitaire actuelle : écoles fermées, cours à distance, stages écourtés ou
annulés, report d’épreuves certifiantes etc.
Or, la seule réponse apportée par la DGCS et les ministères en charge de nos formations est un projet d’arrêté visant à assouplir
l’encadrement du temps de stage en formation, pour 15 de nos diplômes, impliquant : Réduction du temps de stage minimal à
effectuer, possibilité d’avoir un référent de stage différent du métier pour lequel on est formé, possibilité de faire tous ses stages
au même endroit.
La crise sanitaire ne doit pas être un prétexte à proposer des formations au rabais. Il ne faut pas oublier non plus que les
difficultés à trouver des stages sont une réalité bien antérieure à la crise COVID, pour les étudiant.e.s en travail social.
Pas assez de moyens humains et financiers dans les structures, un encadrement des stagiaires peu valorisé pour les
professionnel.le.s, un manque criant de financements publics pour gratifier les étudiant.e.s stagiaires, ça suffit !
Les étudiant.e.s incité.es à découper leurs temps de stage ou à s’inscrire à pôle emploi pour être utilisé.e.s comme des
travailleur.euse.s gratuit.e.s, c’est non !
De plus, la précarité étudiante explose : des bourses plus basses que celles du CROUS et attribuées sur des critères qui ne
correspondent pas à la réalité de nos vies, des gratifications de stage faibles, des jobs qui exploitent les étudiant.e.s (jobs parfois
perdus pendant la crise COVID).
Cette situation a permis aux pouvoirs publics d’envoyer sur le terrain des étudiant.e.s pour remplacer des travailleur.euse.s dans
des structures en crise, sous dotées en moyens, pendant la situation de confinement du printemps dernier. Cela via la tentative de
constitution d'une réserve sociale, qui s'est heurtée à une mobilisation avec l'appui des 4èmes rencontres nationales du travail
social en lutte.
De toute urgence nous réclamons des moyens pour étudier dans des conditions décentes !
Pour défendre des formations de qualité, des conditions de vie décente et un travail social émancipateur, à la
hauteur des enjeux sociaux actuels, face à une marchandisation grimpante, nous appelons :
- Tou.te.s les étudiant.e.s des formations en travail social à se mobiliser dans les écoles, par le biais d'assemblées générales la
semaine du 15 novembre, pour ouvrir les discussions et s'organiser pour rejoindre la journée national de grève et de mobilisation
du secteur le 3 décembre 2020 ( Journée d'ores et déjà appelée par les 5èmes rencontres nationales du travail social en lutte).
- A se rapprocher des collectifs locaux de travailleur.euse.s sociaux en lutte ainsi que des organisations syndicales étudiant.e.s et
à se mobiliser auprès d'eux-elles.
- A prendre appui, en participant, avec l’ensemble des professionnel.le.s aux mobilisations suivantes : 15/10, journée nationale
intersyndicale de défense du système de santé ; 25/11: journée de luttes contres les violences faites aux femmes
Etudiant.e.s du travail social : Pour nos métiers et nos
conditions de formation
En grève le 3 décembre !
Contact(s) : rencontresTSenlutte@gmx.fr (national)