Écrire le social est la revue de l’AIFRIS (Association Internationale pour la Formation, la Recherche et l’Intervention Sociale) qui vise l’expression, le croisement, la reconnaissance, et la circulation des savoirs, qu’ils soient académiques, professionnels ou expérientiels, ils participent de l’enjeu démocratique par l’intervention sociale.
C’est dans cet esprit pluraliste et avec une volonté affirmée de partage et d’échanges que l’Association organise ses congrès et ses rencontres regroupant chercheurs, formateurs et travailleurs sociaux. L’AIFRIS s’appuie sur les connaissances et les pratiques de formateurs, étudiants, chercheurs, professionnels, bénévoles, personnes accompagnées, élaborateurs de politiques sociales et publiques. Sur la base de cette dynamique de décloisonnement, d’ouverture et d’enrichissement réciproque, qui tonifie et stimule les réflexions et concourt à l’inventivité dans les projets d’actions et les réponses professionnelles. Le Comité Scientifique Permanent (CSP) de l’AIFRIS souhaite promouvoir la diffusion d’articles témoignant de cette démarche par la création d’une revue internationale de référence pour le travail social et l’intervention sociale.
Face à la COVID-19, les acteurs et actrices sociales ont vite saisi que l’identification et l’analyse des effets de cette pandémie ne pouvaient se faire d’un strict point de vue médical ou épidémiologique ; les événements que nous vivons encore aujourd’hui commandent une réponse scientifique multiple, qui ne saurait se limiter aux strictes sciences formelles et biomédicales. Ainsi, devant les retombées multiples de la COVID-19 sur les populations, il s’avère impératif d’adopter une approche plus sociale, systémique et globale pour faire face aux conséquences multiples qui en découlent.
Notre ligne éditoriale se veut simple : offrir un espace pour exprimer et dialoguer autour d’actions concrètes liées à la crise. Il en résulte ce numéro d’Écrire le social « La Covid-19 : un regard international situé dans l’intervention sociale », constitué de diverses formes de contribution : des récits de pratique, des résultats d’études de terrain – quantitatives ou qualitatives, ou encore des réflexions plus personnelles sur les pratiques implantées. À travers ces écrits, nous tentons de dessiner les contours de la dimension sociale de la pandémie, pour permettre peut-être de donner une signification nouvelle à partir des réalités vécues. Les connaissances en la matière restant embryonnaires sur les effets à court, moyen et long terme, nous espérons que ce numéro contribuera à développer la compréhension de ce phénomène total."
La suite de cet éditorial et la revue complète sont à retrouver sur CAIRN ici