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Ainsi, le tableau que nous propose Laurent WAUQUIEZ est simple…
Les personnes qui bénéficient de la solidarité vivent dans un certain niveau de confort (ressources « trop » importantes ; possibilités de ne rien faire, aucun devoir…). Des fainéants-profiteurs en somme, parmi lesquels les étrangers seraient particulièrement concernés par ces « symptômes ».
Il est surtout Faux !
Le niveau de ces ressources oblige à vivre au minimum ; le « suivi » mis en place est marqué par une pression à la recherche d’emploi ; les emplois manquent tout comme manquent les moyens en termes d’accompagnement des personnes. Il faut du courage pour aller tenter de trouver un emploi quand vous essuyez des échecs de façon répétées ; il faut de la force pour vivre avec le minimum, jongler avec les factures, affronter le jugement réel ou imaginé de ses proches ou de la société lorsque l’on ne peut vivre de ses revenus d’un travail…
La stratégie de M. Wauquiez ? Le détournement d’attention…
Bien connue des magiciens, elle consiste à fixer le regard ailleurs que là où il pourrait gêner. Plutôt que régler la question de l’emploi, des moyens de Pôle Emploi ou des institutions par exemple, ou encore le niveau du SMIC, on désigne la personne en difficulté comme étant LE problème.
… et l’agitation des uns contre les autres !
Sur son site , Laurent Wauquiez explique clairement la stratégie :
« […] les parlementaires du groupe Droite sociale ont placé les préoccupations des classes moyennes au cœur de leurs réflexions. Les classes moyennes ont le sentiment d’être les « vaches à lait » du système : de contribuer à la solidarité nationale en travaillant et en payant des impôts, mais de ne rien recevoir en retour, avec un système d’aides qui s’arrête à leur porte à quelques dizaines d’euros près (effets de seuils) et un travail de moins en moins bien considéré et valorisé.»
En clair, pour satisfaire sa « clientèle », il lui offre les plus fragiles.
Cette manœuvre politicienne démontre un manque de courage politique. On ne peut s’en prendre aux plus fragiles de cette façon, pour un objectif électoraliste. On ne peut ignorer ou feindre d’ignorer la réalité vécue par des millions de personnes en grande difficulté et bafouer ainsi la dignité des personnes.
L’ANAS sera particulièrement attentive à cette proposition de loi. Nous prenons contact avec d’autres organisations afin de limiter les dégâts de cette démarche qui augure mal de l’année à venir, année électorale propice à tous les mensonges et détournements.
Fait à Paris, le 9 mai 2011
Françoise LEGLISE
Présidente
Les personnes qui bénéficient de la solidarité vivent dans un certain niveau de confort (ressources « trop » importantes ; possibilités de ne rien faire, aucun devoir…). Des fainéants-profiteurs en somme, parmi lesquels les étrangers seraient particulièrement concernés par ces « symptômes ».
Il est surtout Faux !
Le niveau de ces ressources oblige à vivre au minimum ; le « suivi » mis en place est marqué par une pression à la recherche d’emploi ; les emplois manquent tout comme manquent les moyens en termes d’accompagnement des personnes. Il faut du courage pour aller tenter de trouver un emploi quand vous essuyez des échecs de façon répétées ; il faut de la force pour vivre avec le minimum, jongler avec les factures, affronter le jugement réel ou imaginé de ses proches ou de la société lorsque l’on ne peut vivre de ses revenus d’un travail…
La stratégie de M. Wauquiez ? Le détournement d’attention…
Bien connue des magiciens, elle consiste à fixer le regard ailleurs que là où il pourrait gêner. Plutôt que régler la question de l’emploi, des moyens de Pôle Emploi ou des institutions par exemple, ou encore le niveau du SMIC, on désigne la personne en difficulté comme étant LE problème.
… et l’agitation des uns contre les autres !
Sur son site , Laurent Wauquiez explique clairement la stratégie :
« […] les parlementaires du groupe Droite sociale ont placé les préoccupations des classes moyennes au cœur de leurs réflexions. Les classes moyennes ont le sentiment d’être les « vaches à lait » du système : de contribuer à la solidarité nationale en travaillant et en payant des impôts, mais de ne rien recevoir en retour, avec un système d’aides qui s’arrête à leur porte à quelques dizaines d’euros près (effets de seuils) et un travail de moins en moins bien considéré et valorisé.»
En clair, pour satisfaire sa « clientèle », il lui offre les plus fragiles.
Cette manœuvre politicienne démontre un manque de courage politique. On ne peut s’en prendre aux plus fragiles de cette façon, pour un objectif électoraliste. On ne peut ignorer ou feindre d’ignorer la réalité vécue par des millions de personnes en grande difficulté et bafouer ainsi la dignité des personnes.
L’ANAS sera particulièrement attentive à cette proposition de loi. Nous prenons contact avec d’autres organisations afin de limiter les dégâts de cette démarche qui augure mal de l’année à venir, année électorale propice à tous les mensonges et détournements.
Fait à Paris, le 9 mai 2011
Françoise LEGLISE
Présidente