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Présentation de l'ouvrage :
L’épreuve est un mot du vocabulaire commun qui peut être difficile à utiliser tant il connote spontanément, sans réfléchir, un sens négatif qui s’impose à notre pensée.
Dans sa définition la plus générale, l’épreuve désigne « l’action d’éprouver quelque chose ou quelqu’un ». Apparu au XIIe siècle, son étymologie permet de découvrir qu’il est un dérivé du verbe « esprove » (éprouver) et du latin « probare » qui signifie aussi essayer.
L’épreuve peut être mobilisée comme un concept. En ce sens, il renvoie à une conception de l’individu en tant que sujet et acteur qui doit composer avec les situations qu’il rencontre. Dans toute société, l’individu est confronté à de multiples épreuves.
Synonyme d’adversité, de fatalité, d’obstacles, de misère ou encore de détresse, l’épreuve peut être tout à la fois une force et une faiblesse.
Les épreuves viennent rendre compte de la société et de ses individus. Elles s’inscrivent dans une transition, un passage. Elles sont toujours des moments de « flottement ou de tension » qui remettent en question les propriétés attribuées. Il peut toujours se produire un renversement des rapports de forces ou des rapports sociaux et ce qu’elle que soit la situation et les acteurs en présence (Lemieux 2008).
Affronter les épreuves est aujourd’hui une performance, source d’apprentissage et de transformation.
Face à la complexité qui apparaît, les épreuves doivent s’entendre au sens large pour inclure différentes formes car la mise à l’épreuve emprunte de nombreuses voies.
Ce numéro original ouvre un large champ d’exploration.
Plus d'informations sur le site de la revue ici
L’épreuve est un mot du vocabulaire commun qui peut être difficile à utiliser tant il connote spontanément, sans réfléchir, un sens négatif qui s’impose à notre pensée.
Dans sa définition la plus générale, l’épreuve désigne « l’action d’éprouver quelque chose ou quelqu’un ». Apparu au XIIe siècle, son étymologie permet de découvrir qu’il est un dérivé du verbe « esprove » (éprouver) et du latin « probare » qui signifie aussi essayer.
L’épreuve peut être mobilisée comme un concept. En ce sens, il renvoie à une conception de l’individu en tant que sujet et acteur qui doit composer avec les situations qu’il rencontre. Dans toute société, l’individu est confronté à de multiples épreuves.
Synonyme d’adversité, de fatalité, d’obstacles, de misère ou encore de détresse, l’épreuve peut être tout à la fois une force et une faiblesse.
Les épreuves viennent rendre compte de la société et de ses individus. Elles s’inscrivent dans une transition, un passage. Elles sont toujours des moments de « flottement ou de tension » qui remettent en question les propriétés attribuées. Il peut toujours se produire un renversement des rapports de forces ou des rapports sociaux et ce qu’elle que soit la situation et les acteurs en présence (Lemieux 2008).
Affronter les épreuves est aujourd’hui une performance, source d’apprentissage et de transformation.
Face à la complexité qui apparaît, les épreuves doivent s’entendre au sens large pour inclure différentes formes car la mise à l’épreuve emprunte de nombreuses voies.
Ce numéro original ouvre un large champ d’exploration.
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