Autres articles
-
Plaidoyer pour les 80 ans de l'ANAS
-
15 organisations de la société civile attaquent l'algorithme de notation de la CNAF devant le Conseil d'État
-
Les assistant·e·s de service social et l’extrême droite
-
Atteintes aux droits des mineurs isolés en France : 27 associations saisissent le Conseil d’État !
-
Dématérialisation et pratiques abusives dans les CAF : lettre ouverte inter-associative à Gabriel Attal
La section 44, de l'ANAS, Association Nationale des Assistants de Service Social, est profondément choquée et attristée de la mort de l'éducateur spécialisé qui, en voulant défendre une femme victime de violences conjugales, a été tué à Nantes ce jeudi 19 mars, dans des conditions particulièrement dramatiques.
La section de Loire-Atlantique adresse ses condoléances à la famille et aux collègues qui interviennent au service social de protection de l'enfance. Nous ne pouvons que nous associer à votre peine immense face à un drame qui endeuille tous les travailleurs sociaux et au-delà, toutes les personnes bénévoles et professionnelles agissant pour la protection de l'enfance.
La violence est une réalité à laquelle nous avons tous, à un moment ou à un autre, été confrontés. Ce drame ne doit pas être relégué à la rubrique des faits divers. Il rappelle à tous et notamment les pouvoirs publics combien les missions confiées au travail social, et particulièrement celle de protection de l'enfance, sont des missions à risque et pour lesquelles les travailleurs sociaux manquent de reconnaissance et de moyens. C'est aussi cela qui peut les mettre en danger. Nous constatons depuis quelques mois une recrudescence des incivilités et une agressivité jusqu’aux passages à l’acte, à l'encontre des travailleurs sociaux et de leurs institutions, dont la mission est pourtant d'aider et de protéger les plus fragiles. Ainsi, à fort de France, une travailleuse sociale a été poignardée par un couple de femmes, dans les locaux du Service Intégré d'Accueil et d'Insertion, le mardi 17 mars dernier (le pronostic vital de la collègue n’est pas engagé). Ces actes et cette tragique disparition, doivent nous conduire à une réflexion sur la violence aujourd'hui, qu'elles qu'en soient les origines, ses causes et les moyens d'y répondre, avec humanité mais sans faiblesse.
Nous invitons nos collègues à observer lundi 23 mars, à midi, une minute de silence, ou de se joindre au rassemblement de soutien devant les locaux du Service Social de Protection de l'Enfance de Nantes, à l'appel de Sud Santé sociaux. Ce temps de recueillement sera à la mémoire de notre collègue assassiné, qui rappelons le, n'a fait que son travail.
Enfin, souvenons nous que le 17 mars était la Journée Mondiale du Travail Social posée pour promouvoir la dignité et la valeur des peuples.
La section de Loire-Atlantique adresse ses condoléances à la famille et aux collègues qui interviennent au service social de protection de l'enfance. Nous ne pouvons que nous associer à votre peine immense face à un drame qui endeuille tous les travailleurs sociaux et au-delà, toutes les personnes bénévoles et professionnelles agissant pour la protection de l'enfance.
La violence est une réalité à laquelle nous avons tous, à un moment ou à un autre, été confrontés. Ce drame ne doit pas être relégué à la rubrique des faits divers. Il rappelle à tous et notamment les pouvoirs publics combien les missions confiées au travail social, et particulièrement celle de protection de l'enfance, sont des missions à risque et pour lesquelles les travailleurs sociaux manquent de reconnaissance et de moyens. C'est aussi cela qui peut les mettre en danger. Nous constatons depuis quelques mois une recrudescence des incivilités et une agressivité jusqu’aux passages à l’acte, à l'encontre des travailleurs sociaux et de leurs institutions, dont la mission est pourtant d'aider et de protéger les plus fragiles. Ainsi, à fort de France, une travailleuse sociale a été poignardée par un couple de femmes, dans les locaux du Service Intégré d'Accueil et d'Insertion, le mardi 17 mars dernier (le pronostic vital de la collègue n’est pas engagé). Ces actes et cette tragique disparition, doivent nous conduire à une réflexion sur la violence aujourd'hui, qu'elles qu'en soient les origines, ses causes et les moyens d'y répondre, avec humanité mais sans faiblesse.
Nous invitons nos collègues à observer lundi 23 mars, à midi, une minute de silence, ou de se joindre au rassemblement de soutien devant les locaux du Service Social de Protection de l'Enfance de Nantes, à l'appel de Sud Santé sociaux. Ce temps de recueillement sera à la mémoire de notre collègue assassiné, qui rappelons le, n'a fait que son travail.
Enfin, souvenons nous que le 17 mars était la Journée Mondiale du Travail Social posée pour promouvoir la dignité et la valeur des peuples.