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Le lundi 11 juin 2012 s’ouvrira devant le Tribunal de Grande Instance du Mans, dans la Sarthe, le procès des parents de Marina. Cette enfant est décédée en 2009, suite aux violences parentales dont elle a été victime. Sa mort, ainsi que les stratégies scabreuses mises en place pour la masquer, cacher son corps et tenter de trouver une échappatoire dans un récit d'enlèvement inventé de toute pièce, glacent d'effroi chacun d'entre nous, les citoyens comme les professionnels.
Ce procès est aussi l’occasion de donner un écho particulier à un discours qui condamne les professionnels du travail social et médico-social qui sont intervenus dans la situation de Marina. Là où les justiciables sont présumés-innocents, sur la place publique, les travailleurs sociaux semblent condamnés a priori et présumés incompétents.
Contre les fausses évidences et face à leur mise en cause simpliste, l’ANAS adresse un courrier (copie ci-après) à l’ensemble des professionnels du Conseil Général de la Sarthe, et plus largement de France, afin de leur apporter un soutien professionnel. Il s’agit de rappeler et développer cinq points essentiels trop souvent oubliés :
Le drame apparaît évitable de façon évidente... après qu'il se soit produit Le pire peut être invisible et imprévisible jusqu'au dernier moment Malgré toutes les bonnes volontés et la plus grande mobilisation, le système de protection ne peut garantir la protection de chaque enfant La prise de risque est aussi protectrice Face à une situation exceptionnelle, la réflexion plutôt que l'accusation
Nous les invitons aussi à continuer à s’appuyer sur plusieurs principes afin de rester professionnel et efficace, ce qui ne passe pas par les fausses pistes proposées de façon hâtives par certains acteurs.
Elsa MELON, présidente
Ce procès est aussi l’occasion de donner un écho particulier à un discours qui condamne les professionnels du travail social et médico-social qui sont intervenus dans la situation de Marina. Là où les justiciables sont présumés-innocents, sur la place publique, les travailleurs sociaux semblent condamnés a priori et présumés incompétents.
Contre les fausses évidences et face à leur mise en cause simpliste, l’ANAS adresse un courrier (copie ci-après) à l’ensemble des professionnels du Conseil Général de la Sarthe, et plus largement de France, afin de leur apporter un soutien professionnel. Il s’agit de rappeler et développer cinq points essentiels trop souvent oubliés :
Le drame apparaît évitable de façon évidente... après qu'il se soit produit Le pire peut être invisible et imprévisible jusqu'au dernier moment Malgré toutes les bonnes volontés et la plus grande mobilisation, le système de protection ne peut garantir la protection de chaque enfant La prise de risque est aussi protectrice Face à une situation exceptionnelle, la réflexion plutôt que l'accusation
Nous les invitons aussi à continuer à s’appuyer sur plusieurs principes afin de rester professionnel et efficace, ce qui ne passe pas par les fausses pistes proposées de façon hâtives par certains acteurs.
Elsa MELON, présidente