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Nous pouvons nous réjouir d'une excellente définition de la profession et un référentiel métier valorisant et pertinent. Le réferentiel de formation est innovant quant à la place des unités de formation contributives et la manière de les structurer en "introduction à la discipline" et "contributions au service social".
Deux aspects nouveaux par rapport au diplôme actuel sont très positifs :
- Un grand renforcement du droit et législation
- Une nouvelle UF Philosophie de l'action et éthique
Par contre nous regrettons :
Annexe III : la déontologie professionnelle figure à l'UF 2 (Philosophie éthique) et non dans l'UF 1 dans les fondements mêmes de la profession. Or par exemple les éducateurs qui n'ont pas la même formation sur cette question, seront dispensés de cette UF2. Ils pourront devenir assistant de service social sans véritablement bénéficier de formation sur cette question pourtant centrale ( déontologie et secret professionnel) car il sera considéré qu'elle est acquise.
- En ce qui concerne L'annexe sur la certification, le problème du mémoire reste inchangé. il y a une contradiction évidente dans le 2ème alinéa de la certification sur l'expertise sociale dans la mesure où on ne peut pas "mener une démarche rigoureuse et cohérente en s'appuyant sur une méthodologie de recherche" et ensuite ne pas engager d'enquête de terrain et la vérification des résultats ("jusqu'a la construction de l'outil de vérification de l'hypothèse"). Cette dimension est assez incohérente comme nous l'avons indiqué depuis plusieurs mois.
- Il n'y a pratiquement pas de mention des stages ni des sites qualifiants sauf dans le projet d'arrêté et c'est très court ... Leur rôle de formation ne semble pas être mis en avant ce qui nous parait assez surprenant.
Nous le savions déjà, le maintien de notre profession au niveau III (deug) ne tient pas compte de la demande des instances européennes de mettre les travailleurs sociaux aux niveau L (Licence) dans le cadre de la mise aux normes européennes (LMD). Alors que dans la majorité des pays européens les diplômes professionnels ont des équivalences au niveau de la licence, la France reste à la traine sur cette question.
Ainsi l'acquisition d'une langue étrangère est facultative alors qu'elle est obligatoire dans les autres pays de la communauté.
Enfin rappelons que si la théorie et la pratique doivent coexister et se compléter, il existe aussi parfois une distance entre ce que décrivent des textes officiels et ce qui est mis en oeuvre. C'est pourquoi il nous semble particulièrement important que le comité de suivi de la réforme se mette en place dès la rentrée prochaine. Nous notons avec satisfaction que l'ANAS y sera représentée. Le directeur de cabinet de Madame Olin nous a rassuré sur ce point.
Deux aspects nouveaux par rapport au diplôme actuel sont très positifs :
- Un grand renforcement du droit et législation
- Une nouvelle UF Philosophie de l'action et éthique
Par contre nous regrettons :
Annexe III : la déontologie professionnelle figure à l'UF 2 (Philosophie éthique) et non dans l'UF 1 dans les fondements mêmes de la profession. Or par exemple les éducateurs qui n'ont pas la même formation sur cette question, seront dispensés de cette UF2. Ils pourront devenir assistant de service social sans véritablement bénéficier de formation sur cette question pourtant centrale ( déontologie et secret professionnel) car il sera considéré qu'elle est acquise.
- En ce qui concerne L'annexe sur la certification, le problème du mémoire reste inchangé. il y a une contradiction évidente dans le 2ème alinéa de la certification sur l'expertise sociale dans la mesure où on ne peut pas "mener une démarche rigoureuse et cohérente en s'appuyant sur une méthodologie de recherche" et ensuite ne pas engager d'enquête de terrain et la vérification des résultats ("jusqu'a la construction de l'outil de vérification de l'hypothèse"). Cette dimension est assez incohérente comme nous l'avons indiqué depuis plusieurs mois.
- Il n'y a pratiquement pas de mention des stages ni des sites qualifiants sauf dans le projet d'arrêté et c'est très court ... Leur rôle de formation ne semble pas être mis en avant ce qui nous parait assez surprenant.
Nous le savions déjà, le maintien de notre profession au niveau III (deug) ne tient pas compte de la demande des instances européennes de mettre les travailleurs sociaux aux niveau L (Licence) dans le cadre de la mise aux normes européennes (LMD). Alors que dans la majorité des pays européens les diplômes professionnels ont des équivalences au niveau de la licence, la France reste à la traine sur cette question.
Ainsi l'acquisition d'une langue étrangère est facultative alors qu'elle est obligatoire dans les autres pays de la communauté.
Enfin rappelons que si la théorie et la pratique doivent coexister et se compléter, il existe aussi parfois une distance entre ce que décrivent des textes officiels et ce qui est mis en oeuvre. C'est pourquoi il nous semble particulièrement important que le comité de suivi de la réforme se mette en place dès la rentrée prochaine. Nous notons avec satisfaction que l'ANAS y sera représentée. Le directeur de cabinet de Madame Olin nous a rassuré sur ce point.