Table ronde organisée par le Groupe de Recherche en Histoire du Service Social (GREHSS)


le 2 octobre 2018 de 14h à 17h30



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GROUPE DE RECHERCHE EN HISTOIRE DU SERVICE SOCIAL
Table  ronde sur mai 1968
 
Par son triple aspect – universitaire, social et politique – l'explosion de Mai 68 a profondément ébranlé la société française par une remise en cause globale de ses valeurs traditionnelles, et a été le révélateur d'une crise de civilisation. Cette libération de paroles, ce bouillonnement social inattendu ont pris des allures de révolution. Mai 68 est d'abord un mouvement de révolte étudiante né du malaise latent au sein de l'université française mais qui s'inscrit dans une crise internationale qui a pris naissance aux États-Unis.
Le déclenchement d’une vague de grèves marque la jonction des étudiants avec les travailleurs ; elle  va se traduire par une crise sociale et politique sans précédent qui ne réussira toutefois pas à renverser le régime gaulliste. Le mouvement de Mai 68 n'en a pas moins laissé une empreinte profonde. Ses retombées sont multiples tant sur le plan social qu’éducatif avec une réforme de l’enseignement supérieur.

Mais plus encore, Mai 68 constitue un mouvement culturel et social de type nouveau. D'une part, il conteste la société de consommation et l'idéologie productiviste qui l'inspire, plus soucieuse de la rentabilité financière que du bonheur des hommes. D'autre part, il exalte l'épanouissement de l'individu, son droit au bonheur, contre la rigidité des hiérarchies et des disciplines héritées. Ainsi est remis en cause le modèle autoritaire, le style de commandement hiérarchique, bureaucratique, qui prévaut dans toutes les organisations et structures sociales.

Comment le service social a t-il vécu les « événements » de mai 1968 ? En région parisienne, des commissions étudiantes/professionnelles se réunissent à la faculté de Jussieu et publient des rapports qui tracent le nouveau visage souhaité du service social. Dans toutes les régions des écoles suivent le mouvement. Puis la contestation s’étend aux professionnels, des grèves ont lieu dans certaines institutions. Qu’est-ce qui s’est joué alors pour les écoles sociales ? Quels impacts pour la formation des travailleurs sociaux ? 

C’est là l’objet de la table ronde organisée par le Groupe de Recherche en Histoire du Service Social (GREHSS)  le 2 octobre 2018 de 14h à 17h30 au CEDIAS  5 rue Las Cases 75007 Paris. (voir annonce en pièce jointe)

Après l’ouverture par Marc de Montalembert, président du CEDIAS, trois interventions chercheront à répondre à ces questions :
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Patrick Lechaux : Les formations sociales à un tournant historique en 1968 :  intégration à l’université ou reconnaissance d’un système autonome
Cristina De Robertis : Conséquences de 1968 : les changements dans la formation des assistantes de service social, l’exemple de l’ENS
Henri Pascal : 1968 : la commission étudiantes-professionnelles réinvente le service social et sa formation
 

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Lundi 3 Septembre 2018

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