Cette soirée débat a été animée à partir de 3 questionnements :
Références :
Un parallèle avec le code de déontologie médical permet de travailler sur la notion de temporalité entre la production d’un code de déontologie et son inscription dans la loi. Cet exemple permet également de modérer l’intérêt bienveillant que pourrait avoir un gouvernement de procéder à cette « reconnaissance ».
Notre code de déontologie reprend des valeurs de textes – législatifs- fondamentaux tels que la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme et de l’Enfant sur lesquels les professionnels peuvent également s’appuyer.
A ce propos, nous partageons le constat qu’il est de plus en plus difficile de maintenir notre veille sociale ce qui peut fragiliser notre posture professionnelle. Le partage de connaissances entre professionnels peut être un moyen d’y pallier d’autant que l’on ne peut être expert de tous les sujets et que la législation semble de plus en plus productive.
Référence :
« Politiques sociales et de santé : Comprendre et agir » (Yvette Rose Rayssiguier, et Michel Laforcade)
Nous avons repris la définition du secret professionnel dans l’idée qu’au fil des années, nous sommes parfois amenés à construire nos propres représentations sur ce sujet.
Malgré notre attachement au fait que nous soyons astreints au secret professionnel par notre profession, ce secret est égal au secret professionnel par état, par fonction, par mission.
Pour autant, nous réaffirmons que le « secret partagé » n’existe pas surtout qu’il induit injustement l’idée que tout peut être révélé du moment que le partage d’informations se fait entre 2 professionnels tenus au secret professionnel.
Il convient davantage de parler de partage d’informations à caractère secret avec l’accord de la personne et surtout pour son bénéfice.
Référence :
« Secret partagé ou partage d'information à caractère secret ? », Laurent Puech, 27/07/2014
Nous échangeons sur le droit à l’oubli, sur l’opportunité pour la personne de débuter un accompagnement avec un nouvel assistant social sans être crédité du passif partagé avec le professionnel précédent. Faut- il nécessairement donner beaucoup d’informations à un collègue qui « prends le relais »? Avoir peur de « faire des doublons » ? De recommencer certaines démarches ?
La mission de l’assistant de service social serait- elle donc d’obtenir un résultat plutôt que d’accompagner les personnes quelle que soit l’issue ?
La disparition de la profession d’assistant social est une crainte qui semble avoir toujours existé. L’histoire démontre que notre métier évolue mais que personne n’a intérêt à ce qu’il disparaisse. Avec la réforme de la formation, il se pourrait que nous soyons amenés à gérer « exclusivement » les situations les plus complexes…
Référence :
Le service social à l’épreuve de l’entreprise, les formes contemporaines d’exercice du métier, thèse de doctorat de sociologie de Sarah TOULOTTE
- Le code de déontologie sert-il à quelque chose ?
- Le secret professionnel existe-t-il encore ?
- Le métier d'assistant social peut-il disparaître ?
Références :
- « Non au fichage des mineur.e.s non accompagné.e.s ! », ANAS, 28/02/2019
- « Avec SIREVA, souriez, vous êtes fichés ou quand une grille d’évaluation s'empare de votre vie privée », ANAS, 17/04/2019
- « Recours des associations contre la circulaire du 12 décembre : la décision du Conseil d’Etat retient l’essentiel des points soulevés par les associations », ANAS, 20/02/2018
- Qu’il délimite les conditions morales et éthiques dans lesquelles devrait s’exercer notre profession
- Qu’il régit les relations entre les professionnels du secteur social et avec les personnes accompagnées
Un parallèle avec le code de déontologie médical permet de travailler sur la notion de temporalité entre la production d’un code de déontologie et son inscription dans la loi. Cet exemple permet également de modérer l’intérêt bienveillant que pourrait avoir un gouvernement de procéder à cette « reconnaissance ».
Notre code de déontologie reprend des valeurs de textes – législatifs- fondamentaux tels que la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme et de l’Enfant sur lesquels les professionnels peuvent également s’appuyer.
A ce propos, nous partageons le constat qu’il est de plus en plus difficile de maintenir notre veille sociale ce qui peut fragiliser notre posture professionnelle. Le partage de connaissances entre professionnels peut être un moyen d’y pallier d’autant que l’on ne peut être expert de tous les sujets et que la législation semble de plus en plus productive.
Référence :
« Politiques sociales et de santé : Comprendre et agir » (Yvette Rose Rayssiguier, et Michel Laforcade)
Nous avons repris la définition du secret professionnel dans l’idée qu’au fil des années, nous sommes parfois amenés à construire nos propres représentations sur ce sujet.
Malgré notre attachement au fait que nous soyons astreints au secret professionnel par notre profession, ce secret est égal au secret professionnel par état, par fonction, par mission.
Pour autant, nous réaffirmons que le « secret partagé » n’existe pas surtout qu’il induit injustement l’idée que tout peut être révélé du moment que le partage d’informations se fait entre 2 professionnels tenus au secret professionnel.
Il convient davantage de parler de partage d’informations à caractère secret avec l’accord de la personne et surtout pour son bénéfice.
Référence :
« Secret partagé ou partage d'information à caractère secret ? », Laurent Puech, 27/07/2014
Nous échangeons sur le droit à l’oubli, sur l’opportunité pour la personne de débuter un accompagnement avec un nouvel assistant social sans être crédité du passif partagé avec le professionnel précédent. Faut- il nécessairement donner beaucoup d’informations à un collègue qui « prends le relais »? Avoir peur de « faire des doublons » ? De recommencer certaines démarches ?
La mission de l’assistant de service social serait- elle donc d’obtenir un résultat plutôt que d’accompagner les personnes quelle que soit l’issue ?
La disparition de la profession d’assistant social est une crainte qui semble avoir toujours existé. L’histoire démontre que notre métier évolue mais que personne n’a intérêt à ce qu’il disparaisse. Avec la réforme de la formation, il se pourrait que nous soyons amenés à gérer « exclusivement » les situations les plus complexes…
Référence :
Le service social à l’épreuve de l’entreprise, les formes contemporaines d’exercice du métier, thèse de doctorat de sociologie de Sarah TOULOTTE