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Déclaration du Conseil d'administration du 20 décembre 2023
Une formation efficace pour une profession ancrée dans le réel :
La promotion de politiques nationalistes, xénophobes et autoritaires jalonnent l’histoire du fascisme et de l’extrême droite. En France, ces mouvements et partis ont prôné des politiques discriminatoires et répressives.
Les assistantes sociales, dont la mission consiste à développer la solidarité et l’égalité, se retrouvent en opposition directe avec ces idéologies. Les politiques et les discours de l’extrême droite et du fascisme divisent la société et provoquent des tensions sociales. Les assistantes sociales, dont l’action développe la cohésion sociale et réduit les inégalités, comprennent ces divisions comme un obstacle majeur à leur mission de favoriser une société plus juste et harmonieuse.
Efficacement formées, elles s’engagent quotidiennement à promouvoir l’égalité, la justice sociale et à lutter contre toutes formes de discrimination.
Les programmes de formation en service social incluent des modules consacrés aux droits de l’homme, à l’inclusion sociale et à la lutte contre les discriminations. Ils encouragent le débat et l’analyse critique. Ces principes, transmis dès le début de leur carrière, portent les assistantes sociales à s’opposer à toute idéologie ou politique contraires à ces valeurs fondamentales.
L’idéologie fasciste, drainant des discours suprémacistes et des politiques d’exclusion, est diamétralement opposée aux fondements du service social.
Les assistantes sociales travaillent souvent avec des groupes vulnérables et fragilisés, y compris les migrants, les réfugiés, les minorités ethniques et religieuses, ainsi que les personnes LGBTQI+. L’extrême droite et le fascisme, ciblent ces groupes par le biais de politiques discriminatoires et de discours de haine qui vont à l’encontre du travail des assistantes sociales en matière de protection des droits humains et de soutien à l’inclusion.
Les programmes de l’extrême droite comprennent des mesures de limitation des aides sociales et des services publics. Ils favorisent le détricotage des systèmes de protection sociale. Ces restrictions rendront le travail des assistantes sociales plus difficile encore. Il nuira gravement aux populations qu’elles accompagnent dans leurs tentatives et efforts d’inclusion.
Une expérience française tirée de son histoire :
Les assistantes sociales sont tenues par un code de déontologie qui met l’accent sur le respect de la dignité humaine et la lutte contre les injustices sociales.
Face à des discours ou des politiques d’extrême droite qui stigmatisent certains groupes et encouragent l’intolérance, les assistantes sociales ont un devoir d’alerte et de prise de position pour défendre ces principes déontologiques.
La France entretient une histoire particulière avec le fascisme, notamment durant la seconde guerre mondiale, avec l'occupation et le régime de Vichy. Cette période a été marquée par la collaboration avec le nazisme, la persécution des Juifs, et la répression de nombreux groupes sociaux (homosexuels, Roms, syndicalistes, vagabonds, prostituées, personnes à la peau noire, personnes en situation de handicap). Les leçons tirées de cette période suscitent une vigilance accrue contre toute résurgence de ces idéologies.
Ces régimes tendent à éroder les institutions démocratiques et à restreindre les libertés civiles. Les assistantes sociales, en tant que défenseures des droits et des libertés des individus, ont un intérêt à soutenir les systèmes démocratiques qui garantissent ces droits.
L’opposition aux régimes autoritaires et à la répression politique est donc une extension naturelle de leur engagement professionnel tourné vers la démocratie et les libertés civiles. Les conséquences pratiques sont immenses. Les politiques de l’extrême droite, liées aux restrictions budgétaires et aux coupes dans les services sociaux, réduisent les ressources disponibles pour les populations en difficulté et peuvent entraîner une augmentation de la précarité ainsi que de l’exclusion sociale. En rendant le travail des assistantes sociales plus complexe et moins efficace, ces politiques détériorent leurs conditions de travail. Elles mettent à mal le sens de leurs actions.
Les discours et les politiques de l’extrême droite peuvent avoir un impact négatif sur la santé mentale et le bien-être des individus, notamment ceux qui se sentent menacés ou discriminés et sur les assistantes sociales qui les côtoient au quotidien. Elles travaillent souvent en première ligne pour soutenir les personnes en détresse. Elles constatent les effets dévastateurs de la haine et de la division sur les individus et les groupes.
En résumé, les assistantes sociales ont des raisons profondes et multiples de s’opposer à l’extrême droite et au fascisme. Leurs valeurs professionnelles, leur déontologie, et leur engagement pour la justice sociale, l’égalité, et la protection des droits humains les placent en opposition directe avec les idéologies et les politiques de ces mouvements délétères. Leur rôle est non seulement de fournir un soutien direct aux populations vulnérables, mais aussi de défendre les principes de solidarité, de démocratie, et de cohésion sociale qui sont essentiels pour une société juste et équitable.
Le Conseil d'Administration,
Paris, le 25 Juin 2024
La promotion de politiques nationalistes, xénophobes et autoritaires jalonnent l’histoire du fascisme et de l’extrême droite. En France, ces mouvements et partis ont prôné des politiques discriminatoires et répressives.
Les assistantes sociales, dont la mission consiste à développer la solidarité et l’égalité, se retrouvent en opposition directe avec ces idéologies. Les politiques et les discours de l’extrême droite et du fascisme divisent la société et provoquent des tensions sociales. Les assistantes sociales, dont l’action développe la cohésion sociale et réduit les inégalités, comprennent ces divisions comme un obstacle majeur à leur mission de favoriser une société plus juste et harmonieuse.
Efficacement formées, elles s’engagent quotidiennement à promouvoir l’égalité, la justice sociale et à lutter contre toutes formes de discrimination.
Les programmes de formation en service social incluent des modules consacrés aux droits de l’homme, à l’inclusion sociale et à la lutte contre les discriminations. Ils encouragent le débat et l’analyse critique. Ces principes, transmis dès le début de leur carrière, portent les assistantes sociales à s’opposer à toute idéologie ou politique contraires à ces valeurs fondamentales.
L’idéologie fasciste, drainant des discours suprémacistes et des politiques d’exclusion, est diamétralement opposée aux fondements du service social.
Les assistantes sociales travaillent souvent avec des groupes vulnérables et fragilisés, y compris les migrants, les réfugiés, les minorités ethniques et religieuses, ainsi que les personnes LGBTQI+. L’extrême droite et le fascisme, ciblent ces groupes par le biais de politiques discriminatoires et de discours de haine qui vont à l’encontre du travail des assistantes sociales en matière de protection des droits humains et de soutien à l’inclusion.
Les programmes de l’extrême droite comprennent des mesures de limitation des aides sociales et des services publics. Ils favorisent le détricotage des systèmes de protection sociale. Ces restrictions rendront le travail des assistantes sociales plus difficile encore. Il nuira gravement aux populations qu’elles accompagnent dans leurs tentatives et efforts d’inclusion.
Une expérience française tirée de son histoire :
Les assistantes sociales sont tenues par un code de déontologie qui met l’accent sur le respect de la dignité humaine et la lutte contre les injustices sociales.
Face à des discours ou des politiques d’extrême droite qui stigmatisent certains groupes et encouragent l’intolérance, les assistantes sociales ont un devoir d’alerte et de prise de position pour défendre ces principes déontologiques.
La France entretient une histoire particulière avec le fascisme, notamment durant la seconde guerre mondiale, avec l'occupation et le régime de Vichy. Cette période a été marquée par la collaboration avec le nazisme, la persécution des Juifs, et la répression de nombreux groupes sociaux (homosexuels, Roms, syndicalistes, vagabonds, prostituées, personnes à la peau noire, personnes en situation de handicap). Les leçons tirées de cette période suscitent une vigilance accrue contre toute résurgence de ces idéologies.
Ces régimes tendent à éroder les institutions démocratiques et à restreindre les libertés civiles. Les assistantes sociales, en tant que défenseures des droits et des libertés des individus, ont un intérêt à soutenir les systèmes démocratiques qui garantissent ces droits.
L’opposition aux régimes autoritaires et à la répression politique est donc une extension naturelle de leur engagement professionnel tourné vers la démocratie et les libertés civiles. Les conséquences pratiques sont immenses. Les politiques de l’extrême droite, liées aux restrictions budgétaires et aux coupes dans les services sociaux, réduisent les ressources disponibles pour les populations en difficulté et peuvent entraîner une augmentation de la précarité ainsi que de l’exclusion sociale. En rendant le travail des assistantes sociales plus complexe et moins efficace, ces politiques détériorent leurs conditions de travail. Elles mettent à mal le sens de leurs actions.
Les discours et les politiques de l’extrême droite peuvent avoir un impact négatif sur la santé mentale et le bien-être des individus, notamment ceux qui se sentent menacés ou discriminés et sur les assistantes sociales qui les côtoient au quotidien. Elles travaillent souvent en première ligne pour soutenir les personnes en détresse. Elles constatent les effets dévastateurs de la haine et de la division sur les individus et les groupes.
En résumé, les assistantes sociales ont des raisons profondes et multiples de s’opposer à l’extrême droite et au fascisme. Leurs valeurs professionnelles, leur déontologie, et leur engagement pour la justice sociale, l’égalité, et la protection des droits humains les placent en opposition directe avec les idéologies et les politiques de ces mouvements délétères. Leur rôle est non seulement de fournir un soutien direct aux populations vulnérables, mais aussi de défendre les principes de solidarité, de démocratie, et de cohésion sociale qui sont essentiels pour une société juste et équitable.
Le Conseil d'Administration,
Paris, le 25 Juin 2024