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L’inhumanité et le manque d’accueil face aux populations qui fuient la guerre et la pauvreté sont le résultat direct des échecs des différentes politiques menées, que ce soit au niveau international ou national. Les organes politiques témoignent d’un manque de volonté de faire ce qui est nécessaire, et cela constitue un refus de responsabilité et le principal obstacle à la prise en compte du traumatisme de ces personnes qui cherchent refuge et sécurité. Les organes politiques ont prouvé qu’ils peuvent, quand ils en ont la volonté, mobiliser des sommes d’argent très importantes pour renflouer les banques ou autres institutions financières – mais en parallèle, ils semblent réticents à aider les personnes dans le besoin.
En tant qu’organisme fédérateur des travailleurs sociaux, qui ont les compétences et l’expertise pour contribuer au développement social durable, nous savons que les travailleurs sociaux sont à l’avant garde pour apporter aide et soutien aux centaines de milliers de personnes prises dans cette crise. Les ONG d’action sociale emploient des travailleurs sociaux formés, issus notamment des communautés touchées. Ils ont les compétences nécessaires pour travailler efficacement avec des personnes très traumatisées et en détresse. Ils agissent également en favorisant l’organisation des bénévoles, afin d’accueillir et d’aider à l’intégration des réfugiés sur de nouveaux territoires.
Les réfugiés ne sont pas tous désarmés et impuissants face à cette situation, comme ils le sont si souvent présentés. Ils ont beaucoup de ressources, ils ont des compétences, des points forts, ils sont en bonne santé et ont reçu une éducation. Les ressources de ces hommes et ces femmes devraient être à la base de la reconstruction des sociétés. Ces personnes ne devraient pas être dénigrées ou déconsidérées par une façon de se représenter « l’aide humanitaire ».
Les gouvernements et les organismes qui les accueillent doivent promouvoir la dignité humaine, veiller à ce que les personnes soient traitées avec dignité et respect dans les camps de réfugiés. Il faut prendre en compte leur appartenance à une communauté, et surtout, les impliquer à tous les niveaux de prise de décisions qui concernent leur avenir. La réponse politique doit aussi aller au-delà de la crise immédiate. Elle doit se concentrer sur la création d’un cadre mondial permettant le développement social durable, comme le prévoient les « Objectifs de Développement Durable » qui doivent être bientôt approuvés par les Nations Unies. Investir dans le capital social et humain est une condition préalable à la constitution de sociétés pacifiques et durables.
Les travailleurs sociaux sont formés et qualifiés pour aider les personnes qui font face à des changements dramatiques dans leur vie. La Fédération Internationale est sûre que les compétences et l’expertise des travailleurs sociaux peuvent être mis à la disposition de tous les organismes et les gouvernements désireux de travailler vers des solutions durables à cette crise.
La dernière migration de masse de populations après la Seconde Guerre mondiale a montré que l’action des travailleurs sociaux était, en partenariat avec d’autres, un élément clé dans la reconstruction des sociétés. L’adoption du socle d’action et des valeurs du travail social tels que « encourager les personnes à agir sur leur propre vie », et « le respect de la dignité et des droits de l’homme », mèneront à des solutions durables qui permettront à chacun de trouver la paix et la sécurité.
La FITS (IFSW) appelle les gouvernements, l’Union européenne, et les organismes internationaux à faire preuve de courage dans l’action immédiate, à faire preuve d’humanité et de respect pour les personnes réfugiées et à les impliquer dans la prise de décisions qui concernent leur avenir. La FITS (IFSW) demande à ces organisations d’établir des programmes d’intégration dans chaque pays concerné, et de traiter par les voies internationales les causes profondes de cette crise de grande ampleur.
Texte publié par l’IFSW (http://ifsw.org/news/statement-on-the-refugee-crisis) – traduit pour l’ANAS par Didier Dubasque et Emeline Devillers
En tant qu’organisme fédérateur des travailleurs sociaux, qui ont les compétences et l’expertise pour contribuer au développement social durable, nous savons que les travailleurs sociaux sont à l’avant garde pour apporter aide et soutien aux centaines de milliers de personnes prises dans cette crise. Les ONG d’action sociale emploient des travailleurs sociaux formés, issus notamment des communautés touchées. Ils ont les compétences nécessaires pour travailler efficacement avec des personnes très traumatisées et en détresse. Ils agissent également en favorisant l’organisation des bénévoles, afin d’accueillir et d’aider à l’intégration des réfugiés sur de nouveaux territoires.
Les réfugiés ne sont pas tous désarmés et impuissants face à cette situation, comme ils le sont si souvent présentés. Ils ont beaucoup de ressources, ils ont des compétences, des points forts, ils sont en bonne santé et ont reçu une éducation. Les ressources de ces hommes et ces femmes devraient être à la base de la reconstruction des sociétés. Ces personnes ne devraient pas être dénigrées ou déconsidérées par une façon de se représenter « l’aide humanitaire ».
Les gouvernements et les organismes qui les accueillent doivent promouvoir la dignité humaine, veiller à ce que les personnes soient traitées avec dignité et respect dans les camps de réfugiés. Il faut prendre en compte leur appartenance à une communauté, et surtout, les impliquer à tous les niveaux de prise de décisions qui concernent leur avenir. La réponse politique doit aussi aller au-delà de la crise immédiate. Elle doit se concentrer sur la création d’un cadre mondial permettant le développement social durable, comme le prévoient les « Objectifs de Développement Durable » qui doivent être bientôt approuvés par les Nations Unies. Investir dans le capital social et humain est une condition préalable à la constitution de sociétés pacifiques et durables.
Les travailleurs sociaux sont formés et qualifiés pour aider les personnes qui font face à des changements dramatiques dans leur vie. La Fédération Internationale est sûre que les compétences et l’expertise des travailleurs sociaux peuvent être mis à la disposition de tous les organismes et les gouvernements désireux de travailler vers des solutions durables à cette crise.
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La FITS (IFSW) appelle les gouvernements, l’Union européenne, et les organismes internationaux à faire preuve de courage dans l’action immédiate, à faire preuve d’humanité et de respect pour les personnes réfugiées et à les impliquer dans la prise de décisions qui concernent leur avenir. La FITS (IFSW) demande à ces organisations d’établir des programmes d’intégration dans chaque pays concerné, et de traiter par les voies internationales les causes profondes de cette crise de grande ampleur.
Texte publié par l’IFSW (http://ifsw.org/news/statement-on-the-refugee-crisis) – traduit pour l’ANAS par Didier Dubasque et Emeline Devillers