Que se passe-t-il ?
Le 28 février 2003, le Premier Ministre, Monsieur RAFFARIN, annonce le transfert du service social scolaire au Département, à partir du 1er janvier 2004. Cette décision a été prise sans aucune concertation.
Le 12 mars 2003, le Ministre de l’EN adresse un courrier aux assistants sociaux confirmant cette décision.
Quels sont les risques pour demain ?
Au-delà du mépris qu’elles manifestent à notre égard, les différentes méthodes utilisées jusqu’à présent pour mettre en œuvre notre transfert de l’Éducation Nationale, nous imposent aujourd’hui de ne plus faire confiance au gouvernement sur les éventuels engagements qui seront pris demain.
C’est pour cela que :
Nous n’avons aucune certitude sur la pérennité de notre service spécialisé,
Nous n’avons aucune certitude sur le maintien de nos missions auprès des élèves,
Nous n’avons aucune certitude sur notre présence permanente au sein des établissements.
Par contre, nous sommes certains que l’organisation et le fonctionnement de notre service, et donc la mise en application de nos missions, dépendront intégralement du bon vouloir des élus locaux du moment et de leurs moyens financiers :
d’où des différences d’organisation et de moyens d’un département à l’autre,
d’où moins de garantie de la neutralité des objectifs du service,
d’où une plus grande distance d’avec les équipes pédagogiques,
d’où une moins bonne maîtrise de l’environnement scolaire du jeune,
d’où une perte d’efficacité dans l’accompagnement proposé aux jeunes.
Nous ne pourrons plus garantir un travail de proximité mené dans la neutralité d’où plus d’inégalités, pour les jeunes, dans l’accès à la connaissance et à des choix de projet de vie.
Document rédigé par les assistants sociaux de l'Education Nationale de l'île de la Réunion
Le 28 février 2003, le Premier Ministre, Monsieur RAFFARIN, annonce le transfert du service social scolaire au Département, à partir du 1er janvier 2004. Cette décision a été prise sans aucune concertation.
Le 12 mars 2003, le Ministre de l’EN adresse un courrier aux assistants sociaux confirmant cette décision.
Quels sont les risques pour demain ?
Au-delà du mépris qu’elles manifestent à notre égard, les différentes méthodes utilisées jusqu’à présent pour mettre en œuvre notre transfert de l’Éducation Nationale, nous imposent aujourd’hui de ne plus faire confiance au gouvernement sur les éventuels engagements qui seront pris demain.
C’est pour cela que :
Nous n’avons aucune certitude sur la pérennité de notre service spécialisé,
Nous n’avons aucune certitude sur le maintien de nos missions auprès des élèves,
Nous n’avons aucune certitude sur notre présence permanente au sein des établissements.
Par contre, nous sommes certains que l’organisation et le fonctionnement de notre service, et donc la mise en application de nos missions, dépendront intégralement du bon vouloir des élus locaux du moment et de leurs moyens financiers :
d’où des différences d’organisation et de moyens d’un département à l’autre,
d’où moins de garantie de la neutralité des objectifs du service,
d’où une plus grande distance d’avec les équipes pédagogiques,
d’où une moins bonne maîtrise de l’environnement scolaire du jeune,
d’où une perte d’efficacité dans l’accompagnement proposé aux jeunes.
Nous ne pourrons plus garantir un travail de proximité mené dans la neutralité d’où plus d’inégalités, pour les jeunes, dans l’accès à la connaissance et à des choix de projet de vie.
Document rédigé par les assistants sociaux de l'Education Nationale de l'île de la Réunion