Si la France des années trente connaît une grave crise morale, elle n'en tentera pas moins d'assurer la protection, économique et sociale, de ses nationaux et ressortissants. La création - en 1932 - du diplôme d'Etat d'assistante de service social, et la réglementation de cet enseignement si spécifique, plaident en effet en ce sens.
Puis viendra la guerre, bientôt suivie de La défaite. L'improvisation, le recours à des expédients provisoires », laissant ainsi prévoir, pour le législateur vichyssois, un retour ardu du Service social au sein des pages du Journal officiel...
Alors sonnera l'heure du Secours national, tentaculaire et dispendieux. mais décidé à "revisiter", an moins partiellement, la notion de Centre social. La Révolution nationale entend bien, en effet, sommer les assistantes sociales - par delà leur absolue diversité - de porter en tous lieux «la bonne parole du Maréchal ».
Du fond de la nuit, pourtant, des assistantes de service social devaient rejoindre les forces gaullistes ou passer à la résistance clandestine. Quant à la Collaboration elle tentera de créer, de toutes pièces, des corps parallèles. Peine perdue...
Unions, corporations et syndicats s'investiront dans la recherche d'un statut spécifique aux Assistantes sociales. Ces démarches ne seront pas vaines car la très importante loi du 8 avril 1946, relative à 1' exercice des professions d'assistante ou d'auxiliaire de service social, s'efforcera ensuite de donner une règ1ementation générale à cette véritable «mission» de service public. Il est vrai que le Service social était alors devenu un des rouages essentiels d'une nation 1ibérée, mais meurtrie... et qu'il devait constituer l'une des pièces parmi les plus importantes de 1'échiquier politico-social des "trentes
glorieuses ».
L'auteur :
Cyril LE TALLEC est né à Paris en 1965. Physicien de formation (il est titulaire d'un Doctorat de Mecanique énergétique obtenu à l'Université de Paris VI en 1995), il a, depuis rejoint l'Education Nationale. Nommé gestionnaire au sein d'un lycée en région parisienne, il a pu y mesurer toute l'efficacité du service social scolaire.
Cyril LE TALLEC est notamment l'auteur d'une histoire de la Communauté arménienne de France durant la première partie du vingtième siècle
Illustration de couverture : photographie prise lors d'un Congrès des assistantes Sociales à Paris, au début de l'occupation
Nous vous recommandons ce livre très intéressant et qui retrace sans jugement de valeur l'histoire et la place des professionnelles...
pour commander le livre cliquer sur ce lien
Puis viendra la guerre, bientôt suivie de La défaite. L'improvisation, le recours à des expédients provisoires », laissant ainsi prévoir, pour le législateur vichyssois, un retour ardu du Service social au sein des pages du Journal officiel...
Alors sonnera l'heure du Secours national, tentaculaire et dispendieux. mais décidé à "revisiter", an moins partiellement, la notion de Centre social. La Révolution nationale entend bien, en effet, sommer les assistantes sociales - par delà leur absolue diversité - de porter en tous lieux «la bonne parole du Maréchal ».
Du fond de la nuit, pourtant, des assistantes de service social devaient rejoindre les forces gaullistes ou passer à la résistance clandestine. Quant à la Collaboration elle tentera de créer, de toutes pièces, des corps parallèles. Peine perdue...
Unions, corporations et syndicats s'investiront dans la recherche d'un statut spécifique aux Assistantes sociales. Ces démarches ne seront pas vaines car la très importante loi du 8 avril 1946, relative à 1' exercice des professions d'assistante ou d'auxiliaire de service social, s'efforcera ensuite de donner une règ1ementation générale à cette véritable «mission» de service public. Il est vrai que le Service social était alors devenu un des rouages essentiels d'une nation 1ibérée, mais meurtrie... et qu'il devait constituer l'une des pièces parmi les plus importantes de 1'échiquier politico-social des "trentes
glorieuses ».
L'auteur :
Cyril LE TALLEC est né à Paris en 1965. Physicien de formation (il est titulaire d'un Doctorat de Mecanique énergétique obtenu à l'Université de Paris VI en 1995), il a, depuis rejoint l'Education Nationale. Nommé gestionnaire au sein d'un lycée en région parisienne, il a pu y mesurer toute l'efficacité du service social scolaire.
Cyril LE TALLEC est notamment l'auteur d'une histoire de la Communauté arménienne de France durant la première partie du vingtième siècle
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