Présentation du documentaire :
Alors assistantes sociales en polyvalence de secteur Mesdames Annick MARTIN et Frédérique COURRIN participent activement au mouvement de grève qui a débuté en septembre 1991 et qui a perduré durant de longs mois. Elles décident d’en garder des images, des témoignages pour en faire le film « regard sur une profession en mouvement », dont l’ANAS permet aujourd’hui l’accès suite à un travail de numérisation et avec leur accord (merci à elles deux).
Si depuis peu d’années, notre diplôme est reconnu au niveau II (actuel niveau 6), les revendications d’hier résonnent dans notre quotidien professionnel. Comme il y a 30 ans, « l’exclusion sociale est croissante », « quand le problème social devient conjoncturel [...] il faut le prendre en compte », « il y a une absence totale de moyens pour répondre à l’accès aux droits fondamentaux » des personnes que rencontrons (logement, santé, emploi).
Les envies et besoins restent les mêmes. Ainsi, face aux dispositifs, il nous faut encore rappeler que « ce n’est pas une méthode que de faire coller des gens à un dispositif ». Se saisir et créer de nouvelles méthodes d’intervention apparaît indispensable en 1991, comme aujourd’hui.
Tous les domaines où travaillent les assistants de service social sont concernés par le manque de reconnaissance de la profession, revalorisation de leur salaire, l’absence de moyens supplémentaires pour accomplir les missions.
Est-ce que les mots seraient les mêmes si le film était tourné de nos jours ? Comment ne pas se sentir concerné quand l’une témoigne que l’ « on gère l’ingérable, en contradiction avec notre boulot », qu’une autre rappelle que l’ « on nous demande des choses qui ne sont pas gérables, qui sont de la politique » lorsque la problématique du logement est abordée.
Cristina DE ROBERTIS revient sur ce mouvement dans son dernier ouvrage, « Assistantes Sociales en lutte 1990-1992 ». Elle y rend hommage à ceux et celles qui ont su se mobiliser pour la profession et ses valeurs, y explique le mouvement inscrit ainsi dans l’histoire du service social, pour que les nouvelles générations se saisissent de cet héritage pour poursuivre le combat, tel une profession en mouvement. Loin d’être un échec, et si cette mobilisation était simplement en sommeil ?
Alors assistantes sociales en polyvalence de secteur Mesdames Annick MARTIN et Frédérique COURRIN participent activement au mouvement de grève qui a débuté en septembre 1991 et qui a perduré durant de longs mois. Elles décident d’en garder des images, des témoignages pour en faire le film « regard sur une profession en mouvement », dont l’ANAS permet aujourd’hui l’accès suite à un travail de numérisation et avec leur accord (merci à elles deux).
Si depuis peu d’années, notre diplôme est reconnu au niveau II (actuel niveau 6), les revendications d’hier résonnent dans notre quotidien professionnel. Comme il y a 30 ans, « l’exclusion sociale est croissante », « quand le problème social devient conjoncturel [...] il faut le prendre en compte », « il y a une absence totale de moyens pour répondre à l’accès aux droits fondamentaux » des personnes que rencontrons (logement, santé, emploi).
Les envies et besoins restent les mêmes. Ainsi, face aux dispositifs, il nous faut encore rappeler que « ce n’est pas une méthode que de faire coller des gens à un dispositif ». Se saisir et créer de nouvelles méthodes d’intervention apparaît indispensable en 1991, comme aujourd’hui.
Tous les domaines où travaillent les assistants de service social sont concernés par le manque de reconnaissance de la profession, revalorisation de leur salaire, l’absence de moyens supplémentaires pour accomplir les missions.
Est-ce que les mots seraient les mêmes si le film était tourné de nos jours ? Comment ne pas se sentir concerné quand l’une témoigne que l’ « on gère l’ingérable, en contradiction avec notre boulot », qu’une autre rappelle que l’ « on nous demande des choses qui ne sont pas gérables, qui sont de la politique » lorsque la problématique du logement est abordée.
Cristina DE ROBERTIS revient sur ce mouvement dans son dernier ouvrage, « Assistantes Sociales en lutte 1990-1992 ». Elle y rend hommage à ceux et celles qui ont su se mobiliser pour la profession et ses valeurs, y explique le mouvement inscrit ainsi dans l’histoire du service social, pour que les nouvelles générations se saisissent de cet héritage pour poursuivre le combat, tel une profession en mouvement. Loin d’être un échec, et si cette mobilisation était simplement en sommeil ?
La jaquette de la cassette VHS, support de diffusion du film :
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