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La venue de l’ANAS en Guyane avait un double objectif : rencontrer les assistants sociaux exerçant en Guyane dans un contexte socio-économique spécifique et amorcer un travail de partenariat avec l’ASG.
Nous comprenons vite que le phénomène de l’exclusion en Guyane prend une ampleur sans comparaison avec la métropole mettant ainsi les professionnels de l’action sociale face à un défi majeur sans pour autant disposer de davantage de moyens. Pourtant, cette réalité est trop peu mise en lumière ! Quelques chiffres nous permettent de mieux se rendre compte du phénomène : Selon l’intervenante de l’INSEE, en 2006, 27% de la population guyanaise vit sous le seuil de pauvreté. Un jeune sur deux est hors de l’emploi, de l’école ou de la formation. Un chercheur de l’IRD (Institut de Recherche pour le Développement), Frédéric PIANTONI, évoque l’ampleur de la précarité chez les immigrants qui représente une grande partie de la population guyanaise. En effet, 52 % des ressortissants brésiliens majeurs, 49 % des surinamais adultes et 23 % des haïtiens majeurs n'ont pas de titre de séjour.
Dans ce contexte, comment agir avec des pratiques en adéquation avec la réalité sociale du territoire ? Quelle est la responsabilité des professionnels ? Quelles marges de manœuvre sont possibles ?
Ces questions ont pu être abordées lors de cette conférence par les intervenants et le public à travers notamment une présentation de l’ANAS à travers ses productions écrites et ses actions stratégiques pour la valorisation du métier et la défense d’une certaine idée de l’action sociale.
De ces deux journées se dégagent un réel message d’espoir pour les professionnels qui ont pu démontrer une expertise sociale du territoire guyanais ainsi que des modes d’intervention adaptés trop peu valorisés que l’on appelle souvent « bricolage ou « tricotage ». Mais ils ne peuvent agir seuls avec aussi peu de moyens face aux défis de l’exclusion en Guyane.
C’est en ce sens que ces deux journées ont abouti à une motion commune de l’ASG et l’ANAS visant à alerter les pouvoirs publics. Une rencontre a également pu avoir lieu entre Marielle Hélène, présidente de l’ASG, Elsa MELON et Monsieur CONTOUT, Vice-président du Conseil Général de Guyane.
Elsa MELON
Présidente de l’ANAS
Ci-dessous, retrouvez les deux interventions d'Antoine GUILLET ainsi que quelques photos du séjour et de la conférence.
Nous comprenons vite que le phénomène de l’exclusion en Guyane prend une ampleur sans comparaison avec la métropole mettant ainsi les professionnels de l’action sociale face à un défi majeur sans pour autant disposer de davantage de moyens. Pourtant, cette réalité est trop peu mise en lumière ! Quelques chiffres nous permettent de mieux se rendre compte du phénomène : Selon l’intervenante de l’INSEE, en 2006, 27% de la population guyanaise vit sous le seuil de pauvreté. Un jeune sur deux est hors de l’emploi, de l’école ou de la formation. Un chercheur de l’IRD (Institut de Recherche pour le Développement), Frédéric PIANTONI, évoque l’ampleur de la précarité chez les immigrants qui représente une grande partie de la population guyanaise. En effet, 52 % des ressortissants brésiliens majeurs, 49 % des surinamais adultes et 23 % des haïtiens majeurs n'ont pas de titre de séjour.
Dans ce contexte, comment agir avec des pratiques en adéquation avec la réalité sociale du territoire ? Quelle est la responsabilité des professionnels ? Quelles marges de manœuvre sont possibles ?
Ces questions ont pu être abordées lors de cette conférence par les intervenants et le public à travers notamment une présentation de l’ANAS à travers ses productions écrites et ses actions stratégiques pour la valorisation du métier et la défense d’une certaine idée de l’action sociale.
De ces deux journées se dégagent un réel message d’espoir pour les professionnels qui ont pu démontrer une expertise sociale du territoire guyanais ainsi que des modes d’intervention adaptés trop peu valorisés que l’on appelle souvent « bricolage ou « tricotage ». Mais ils ne peuvent agir seuls avec aussi peu de moyens face aux défis de l’exclusion en Guyane.
C’est en ce sens que ces deux journées ont abouti à une motion commune de l’ASG et l’ANAS visant à alerter les pouvoirs publics. Une rencontre a également pu avoir lieu entre Marielle Hélène, présidente de l’ASG, Elsa MELON et Monsieur CONTOUT, Vice-président du Conseil Général de Guyane.
Elsa MELON
Présidente de l’ANAS
Ci-dessous, retrouvez les deux interventions d'Antoine GUILLET ainsi que quelques photos du séjour et de la conférence.
CONFERENC...doc
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CONFERENC...docx (101.59 Ko)
Salle de conférence.JPG (146.8 Ko)
Antoine GUILLET, vice-président et Elsa MELON, Présidente.JPG (105.43 Ko)
Mirna GRESSIEUX, vice-présidente de l'ASG et Marielle HELENE, présidente de l'ASG.JPG (119.68 Ko)
CONFERENC...docx (101.59 Ko)
Salle de conférence.JPG (146.8 Ko)
Antoine GUILLET, vice-président et Elsa MELON, Présidente.JPG (105.43 Ko)
Mirna GRESSIEUX, vice-présidente de l'ASG et Marielle HELENE, présidente de l'ASG.JPG (119.68 Ko)