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Cela est dû principalement à certaines modalités des épreuves de certification, qui structurellement, induisent un taux d’échec supérieur à la formule précédente.
En effet, pour obtenir la certification d’un domaine de compétence, le candidat doit avoir la moyenne sans bénéficier comme auparavant, ni de compensation possible avec les autres épreuves, avec une note éliminatoire garantissant un certain niveau, ni de rattrapage à l’automne. En outre, le système de notation qui consiste à enlever des points plutôt qu’à en ajouter a aussi contribué à tirer certaines notes vers le bas.
La certification du DC4 (politiques sociales) constituée d’une seule épreuve en centre d’examen, sans sujet au choix a provoqué des échecs là où certains élèves avaient réussi tout au long de leurs 3 années d’études. Ainsi une note inférieure à 10 a entraîné l’échec au DE et le redoublement d’une année complète, même si le candidat s’est montré brillant par ailleurs.
Il semble également que certains jurys aient apprécié de façon très différente les possibilités de rattrapage des étudiants ayant obtenu une note sous la moyenne dans un seul des DC. Ce positionnement laisse apparaître des disparités régionales. Avec de mêmes notes un étudiant peut soit avoir obtenu le Diplôme d’Etat dans une région soit avoir été recalé dans une autre. Cela pose un problème de respect d’égalité de traitement des candidats sur l’ensemble du territoire.
Enfin il est possible au regard des conditions de mise ne place de la réforme que certains centres de formations aient mal anticipé les attentes des jurys dans le cadre des nouvelles épreuves.
Ce n’est donc pas la qualité des candidats qui est à mettre en cause dans le taux des échecs anormalement élevé même s’il y a des étudiants qui ont rencontré des difficultés spécifiques dans le cadre de leur préparation à ces épreuves.
Des étudiants se mobilisent. Ils ont rencontré à la DGAS des responsables de la mise en œuvre de la réforme. Il est à souligner la qualité du dialogue instauré entre ces étudiants et les représentants du ministère. Nous espérons vivement qu’une solution soit trouvé dans le cadre de ces rencontres.
L'ANAS s'associe aux difficultés rencontrées par les étudiants en service social suite à l'échec de certains d'entre eux. L’ANAS est prête à les soutenir par une information actualisée de la réforme du Diplôme d’Etat ainsi que, là où cela sera possible, par le développement d'un réseau d'entraide dès lors qu’il a bien été identifié par leur centre de formation qu’ils sont en capacité d’exercer la profession d’assistant de service social et que les notes obtenues lors des épreuves ne sont pas en adéquation avec les notes qu’ils ont obtenu au cours de leur 3 années de formation.
Enfin face à cette situation, même si nous comprenons la logique de certification par Domaine de Compétence en lien avec la VAE, nous faisons les propositions de réaménagement du DEASS suivantes :
- Maintenir la note éliminatoire à 10 pour les candidats à la VAE
- Pour les candidats, issus de la formation initiale, passant l’ensemble des épreuves :
1 instaurer une note éliminatoire (exemple inférieure à 8). Un écart de 1 point dans une note qui va de 1 à 20 n’est pas significatif d’une absence de compétence.
2 proposer une possibilité de session rapprochée en novembre pour les candidats ayant une note supérieure à 8 et inférieure à 10 dans 2 DC maximum.
3 proposer, pour les DC4, 2 sujets au choix (malgré la réponse D II en annexe de la lettre du ministère du 17/03/2006 concernant la réforme du DEASS).
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En effet, pour obtenir la certification d’un domaine de compétence, le candidat doit avoir la moyenne sans bénéficier comme auparavant, ni de compensation possible avec les autres épreuves, avec une note éliminatoire garantissant un certain niveau, ni de rattrapage à l’automne. En outre, le système de notation qui consiste à enlever des points plutôt qu’à en ajouter a aussi contribué à tirer certaines notes vers le bas.
La certification du DC4 (politiques sociales) constituée d’une seule épreuve en centre d’examen, sans sujet au choix a provoqué des échecs là où certains élèves avaient réussi tout au long de leurs 3 années d’études. Ainsi une note inférieure à 10 a entraîné l’échec au DE et le redoublement d’une année complète, même si le candidat s’est montré brillant par ailleurs.
Il semble également que certains jurys aient apprécié de façon très différente les possibilités de rattrapage des étudiants ayant obtenu une note sous la moyenne dans un seul des DC. Ce positionnement laisse apparaître des disparités régionales. Avec de mêmes notes un étudiant peut soit avoir obtenu le Diplôme d’Etat dans une région soit avoir été recalé dans une autre. Cela pose un problème de respect d’égalité de traitement des candidats sur l’ensemble du territoire.
Enfin il est possible au regard des conditions de mise ne place de la réforme que certains centres de formations aient mal anticipé les attentes des jurys dans le cadre des nouvelles épreuves.
Ce n’est donc pas la qualité des candidats qui est à mettre en cause dans le taux des échecs anormalement élevé même s’il y a des étudiants qui ont rencontré des difficultés spécifiques dans le cadre de leur préparation à ces épreuves.
Des étudiants se mobilisent. Ils ont rencontré à la DGAS des responsables de la mise en œuvre de la réforme. Il est à souligner la qualité du dialogue instauré entre ces étudiants et les représentants du ministère. Nous espérons vivement qu’une solution soit trouvé dans le cadre de ces rencontres.
L'ANAS s'associe aux difficultés rencontrées par les étudiants en service social suite à l'échec de certains d'entre eux. L’ANAS est prête à les soutenir par une information actualisée de la réforme du Diplôme d’Etat ainsi que, là où cela sera possible, par le développement d'un réseau d'entraide dès lors qu’il a bien été identifié par leur centre de formation qu’ils sont en capacité d’exercer la profession d’assistant de service social et que les notes obtenues lors des épreuves ne sont pas en adéquation avec les notes qu’ils ont obtenu au cours de leur 3 années de formation.
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- Maintenir la note éliminatoire à 10 pour les candidats à la VAE
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1 instaurer une note éliminatoire (exemple inférieure à 8). Un écart de 1 point dans une note qui va de 1 à 20 n’est pas significatif d’une absence de compétence.
2 proposer une possibilité de session rapprochée en novembre pour les candidats ayant une note supérieure à 8 et inférieure à 10 dans 2 DC maximum.
3 proposer, pour les DC4, 2 sujets au choix (malgré la réponse D II en annexe de la lettre du ministère du 17/03/2006 concernant la réforme du DEASS).
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