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Dans le courrier adressé le 25 aout dernier l'ANAS rappelle la nécessité de mettre à niveau les diplômes professionnels français avec leurs équivalents européens.
La France reste le seul pays en Europe à ne reconnaître ses travailleurs sociaux diplômés d'Etat qu'au niveau bac + 2. La réforme des études doit pouvoir répondre à l'exigence d'uniformisation des niveaux de formation. La durée de la formation, les stages qualifiants, les niveaux de responsabilités professionnelles et les directives européennes conduisent tout naturellement à la reconnaissance de notre diplôme au niveau de la licence européenne ( bac +3 ).
Or la réforme des études se dirige vers un maintien du niveau du diplôme d'Etat d'assistant social à bac + 2 soit un niveau inférieur à celui des autres pays européens, alors que la durée effective de des études est de 3 ans.
le 2ème point traite de la refonte du mémoire. Si l'ANAS se félicite de la nouvelle définition de la professionnalité de l’assistant de service social, il y a lieu d'être aussi inquiet d'une mesure qui va à l’encontre d’une réelle compréhension des problématiques de prise en charge des populations en difficulté.
En effet pour obtenir le diplôme les étudiants doivent jusqu’à présent rédiger un mémoire de fin de formation traitant d’une question sociale professionnelle en vérifiant les hypothèses de départ avec la réalité de terrain. Pour ce faire l’étudiant rencontre au cours de ses stages la population ainsi que des professionnels engagés auprès de celle-ci. Cette démarche se justifie car au-delà d’un pur apport théorique, c’est bien de la réalité sociale vécue par la population dont doit tenir compte le futur professionnel.
En limitant la rédaction du mémoire en un exercice théorique, c’est l’essence même de la structuration d’une pensée professionnelle qui est remise en cause. En effet la légitimité du professionnel repose sur sa capacité à traduire par écrit et oral la réalité sociale en rencontrant les personnes qui font face à des difficultés.
C'est pourquoi l'ANAS fait appel à l'autorité du ministre pour que ces 2 points soient pris en compte dans le projet de réforme à savoir :
1- La mise au niveau européen du Diplôme d'Etat d'assistant de service social
2- Le maintien de la rédaction d'un mémoire de fin d'étude qui respecte toutes les phases de production d'un mémoire (de l'élaboration d'une problématique à la vérification des hypothèses à travers un recueil de données ainsi qu'à la rédaction d'une conclusion) constituant ainsi une véritable initiation à la recherche.
aucune réponse, ni accusé de réception n'a été adressé à l'ANAS au moment ouù nous écrivons ces lignes...
La France reste le seul pays en Europe à ne reconnaître ses travailleurs sociaux diplômés d'Etat qu'au niveau bac + 2. La réforme des études doit pouvoir répondre à l'exigence d'uniformisation des niveaux de formation. La durée de la formation, les stages qualifiants, les niveaux de responsabilités professionnelles et les directives européennes conduisent tout naturellement à la reconnaissance de notre diplôme au niveau de la licence européenne ( bac +3 ).
Or la réforme des études se dirige vers un maintien du niveau du diplôme d'Etat d'assistant social à bac + 2 soit un niveau inférieur à celui des autres pays européens, alors que la durée effective de des études est de 3 ans.
le 2ème point traite de la refonte du mémoire. Si l'ANAS se félicite de la nouvelle définition de la professionnalité de l’assistant de service social, il y a lieu d'être aussi inquiet d'une mesure qui va à l’encontre d’une réelle compréhension des problématiques de prise en charge des populations en difficulté.
En effet pour obtenir le diplôme les étudiants doivent jusqu’à présent rédiger un mémoire de fin de formation traitant d’une question sociale professionnelle en vérifiant les hypothèses de départ avec la réalité de terrain. Pour ce faire l’étudiant rencontre au cours de ses stages la population ainsi que des professionnels engagés auprès de celle-ci. Cette démarche se justifie car au-delà d’un pur apport théorique, c’est bien de la réalité sociale vécue par la population dont doit tenir compte le futur professionnel.
En limitant la rédaction du mémoire en un exercice théorique, c’est l’essence même de la structuration d’une pensée professionnelle qui est remise en cause. En effet la légitimité du professionnel repose sur sa capacité à traduire par écrit et oral la réalité sociale en rencontrant les personnes qui font face à des difficultés.
C'est pourquoi l'ANAS fait appel à l'autorité du ministre pour que ces 2 points soient pris en compte dans le projet de réforme à savoir :
1- La mise au niveau européen du Diplôme d'Etat d'assistant de service social
2- Le maintien de la rédaction d'un mémoire de fin d'étude qui respecte toutes les phases de production d'un mémoire (de l'élaboration d'une problématique à la vérification des hypothèses à travers un recueil de données ainsi qu'à la rédaction d'une conclusion) constituant ainsi une véritable initiation à la recherche.
aucune réponse, ni accusé de réception n'a été adressé à l'ANAS au moment ouù nous écrivons ces lignes...